Le secret de l’anxiété chez les femmes est-il caché dans la chimie de notre cerveau ?

Pourquoi les jeunes femmes sont-elles plus susceptibles que leurs pairs masculins de faire face à un combat difficile contre les troubles anxieux ? Des chercheurs estiment que la réponse à cette question de longue date pourrait provenir d'un déséquilibre entre deux substances chimiques essentielles au cerveau.

Les troubles anxieux font partie des affections psychiatriques les plus courantes et touchent une partie importante de la population mondiale. Pour rappel, ces derniers se définissent comme « une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes et perturbe fortement la vie quotidienne » selon l’Assurance maladie. Chroniques, ils s'expriment de façon différente selon les personnes et selon des symptômes très variables d’ordre psychologique (irritabilité, impulsivité, peur irrationnelle, difficulté à se concentrer, baisse des performances intellectuelles, vision négative de l’avenir) et physique (troubles digestifs, douleurs, insomnies, fatigue, maux de tête, vertiges). Ils sont par ailleurs regroupés en diverses maladies : l’anxiété généralisée, le trouble panique, les phobies spécifiques, l’agoraphobie, le trouble d’anxiété sociale et le trouble d’anxiété de séparation. La Haute Autorité de Santé estime que l’ensemble de ces troubles anxieux a une prévalence sur 12 mois d’environ 15 % et une prévalence sur la vie entière d’environ 21 % en France, sachant que la fréquence est deux fois plus élevée chez la femme que chez l’homme.

Un constat qui n’est pas sans révéler la nécessité des recherches ciblées sur leurs mécanismes sous-jacents. L’Inserm affirme pour sa part que la vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l’interaction de plusieurs facteurs : génétiques,...

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