40 ans, sûrement pas pucelle : "J’ai fait mon premier plan à trois"

A 41 ans, Elodie avait un fantasme : faire un plan à trois avec son compagnon et un autre homme. Après des mois de négociation, elle parvient à convaincre son conjoint et réalise son fantasme, qui restera l'un de ses plus beaux souvenirs.

40 ans, sûrement pas pucelle :
40 ans, sûrement pas pucelle : "J’ai fait mon premier plan à trois"

Crédit : Getty

Elodie avait 41 ans quand elle a décidé d’organiser son premier plan à trois. En couple depuis une dizaine d’années, elle a d’accord eu besoin de convaincre son compagnon : "J’en avais envie depuis longtemps et on en parlait régulièrement dans nos discussions un peu chaudes. Il était au courant que ça faisait partie de mes fantasmes. Quand je lui ai dit que j’avais envie de le vivre réellement, ça a été un problème parce qu’il ne se sentait pas à l’aise qu’il y ait un deuxième homme. En discussion oui, mais dans la réalité non. Ça n’avait rien à voir avec moi en plus. Il avait peur que le mec soit mieux gaulé que lui ou que l’autre bande mieux que lui. J'ai mis des mois avant de trouver les arguments afin qu'il comprenne que j’étais vraiment motivée et qu’il n’y avait aucun danger pour lui."

Son compagnon est d’accord mais c’est à elle de s’occuper de l’organisation : "Dans notre arrangement, il était d’accord pour que ça se passe mais il ne voulait ne s’occuper de rien. Il a donc fallu que je cherche quelqu’un de motivé, en utilisant une application de rencontre, que je choisisse une date, que je vérifie que tout le monde avait la même envie et que je fasse la liste des limites de chacun. J’ai choisi un homme ouvert mais pas bisexuel parce que mon compagnon ne voulait pas être touché ou regardé avec désir. J’ai aussi choisi quelqu’un d’un peu moins bien que lui physiquement pour être sûre qu’il ne sente pas menacé. Personnellement, ce n’était pas une question de physique pour moi. J’avais envie de sentir quatre mains sur mon corps et d’avoir deux penis pour moi. Que le mec ait des pectoraux ou pas était très secondaire."

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Le jour même, le compagnon d’Elodie est très stressé : "Je me souviens qu’il avait envie de me faire plaisir et que je profite du moment et en même temps il était super stressé de ne pas être à la hauteur. On a donc décidé de commencer un peu en avance pour qu’il soit plus détendu et aussi pour qu’on puisse profiter d’un moment à deux. J’avais installé un matelas au sol dans le salon, préparé de quoi boire, de quoi grignoter, du lubrifiant et des jouets facilement accessibles. C’était important pour que ce soit parfait même si je sais que ça dépend aussi surtout des personnes présentes."

Le jeune homme qui se présente à leur porte plait tout de suite à Elodie : "Je l’avais choisi parce que j’aimais la façon dont il me parlait et qu’il m’avait dit qu’il avait l’habitude. En messages, il a pris le temps de savoir ce qui me ferait plaisir et il a bien mis l’accent sur le fait que c’était un moment pour moi. J’ai trouvé ça très sexy. Il est arrivé avec une bouteille de champagne, ce que je ne lui avais pas demandé mais qui était aussi une belle attention. On a discuté quelques minutes avant de se jeter dans l’action. J’étais déjà en déshabillé donc on a été très vite dans le vif du sujet. J’ai aussi aimé qu’il soit très propre et qu’il sente bon. Il était aussi épilé. Franchement ça n’aurait pas pu être plus parfait. La communication a été très bonne entre lui et mon compagnon. Il y a eu plusieurs fois où j’ai juste pu profiter sans rien faire moi-même."

La rencontre dure 4 heures : "On avait convenu qu’il ne dormirait pas à la maison. On a fait une pause vers le milieu mais on est restés nus à se caresser même pendant ça. C’était comme une parenthèse magique. Quand tout le monde a été trop fatigué, il a annoncé qu’il partait mais il a précisé en partant qu’il avait beaucoup aimé et qu’il était disponible pour un second rendez-vous. J’en ai envie très vite mais j’ai laissé passer un peu de temps avant d’en parler à mon compagnon. Quelques mois au moins. Quand il a été d’accord pour un deuxième épisode, j’ai recontacté l’amant mais il n’était plus disponible, il s’était mis en couple. Il n’y a jamais eu de deuxième fois. Il y a une part de moi qui le regrette et une autre part qui pense que ça n’aurait pas pu être aussi bien que la première fois. Je ne veux pas prendre le risque de faire venir quelqu’un d’autre et d’être déçue. Je sais aussi qu’une mauvaise expérience pourrait convaincre mon compagnon de mettre ça définitivement derrière nous. Je reste avec mes souvenirs, mes fantasmes et cette belle rencontre. Surtout qu’après, ça a relancé pas mal de choses avec mon compagnon. Pendant des mois, on a fait l’amour au moins deux ou trois fois par semaine, ce qui n’était plus arrivé depuis des années."

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