Le cancer de la prostate en quatre points

Dans la majorité des cas, le contrôle de la tumeur est suffisant et permet d'éviter les interventions… et leurs effets indésirables. Explications du Pr François Desgrandchamps, chef du service d'urologie à l'hôpital Saint-Louis, à Paris.

On découvre tous les ans entre 50 000 à 60 000 cancers de la prostate. C'est sans conteste le plus fréquent des cancers chez l'homme. « Mais il faut en laisser bon nombre vivre leur vie », martèle l'urologue. Une proposition qui peut sembler choquante car, dès que l'on parle de cancer, on pense immédiatement à une situation dramatique. Et pourtant, l'apparition de cellules cancéreuses fait partie du vieillissement naturel de la prostate.

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Ce qui veut dire que de nombreuses tumeurs localisées ne se développeront pas, ou alors très lentement. Evidemment, les cas qui évoluent de manière « favorable » ne doivent pas faire oublier qu'il reste toujours 8 000 hommes qui meurent chaque année de cette pathologie. En effet, dans une minorité de cas, la maladie peut survenir sous une forme agressive. Le problème ? Il n'existe pas de signes cliniques particuliers pour repérer ces formes graves.

Un dosage de PSA, mais pas seulement...

La difficulté est d'éviter de traiter les tumeurs qui n'en ont pas besoin, sans pour autant passer à côté des plus dangereuses. Une équation qui ne peut pas se résoudre sans passer par la case dépistage. Autrement dit, le dosage sanguin de PSA – même s'il ne fait pas la différence entre les types de tumeurs – reste recommandé. Les urologues conseillent de réaliser ce test...

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