Les carences alimentaires de nos grands-parents joueraient sur notre propre santé selon une étude
Outre l’héritage génétique, il y aurait également un héritage alimentaire. Autrement dit, l’alimentation de nos aïeux impacterait notre santé et celle des générations futures.
C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude, parue dans la revue scientifique Heliyon (Source 1). Des chercheurs y rapportent avoir découvert que, lorsque des souris ayant des liens familiaux étaient nourries avec un régime pauvre en protéines, leur progéniture avait un poids de naissance inférieur aux bébés de souris mieux nourries, et des reins plus petits, et ce au cours des quatre générations suivantes.
Un effet boule de neige
Et malheureusement, la modification du régime alimentaire des descendants n’y changerait rien : mieux manger pour compenser les carences de nos grands-parents n’aurait pas pour effet de supprimer ce « malus » pour nos enfants et petits-enfants à venir, toujours selon les résultats de l’étude.
« C’est comme une avalanche », a déclaré l’auteur principal Giovane Tortelote, professeur adjoint de néphrologie pédiatrique à la faculté de médecine de l’université de Tulane (États-Unis). « On pourrait penser qu’il est possible de modifier le régime alimentaire de la première génération pour que le problème s’arrête là, mais même si les enfants ont un bon régime alimentaire, les générations suivantes – petits-enfants, arrière-petits-enfants, arrière-arrière-petits-enfants – peuvent encore naître avec un poids...