Endométriose : tout ce qu'il faut savoir sur le test salivaire qui sera bientôt remboursé
Attendre plusieurs années pour un diagnostic, subir des examens invasifs et parfois inutiles… Pour les millions de femmes atteintes d’endométriose, le parcours médical est souvent un véritable parcours du combattant. Mais un grand pas vient d’être franchi : à partir de 2025, un test salivaire innovant, l’Endotest, sera remboursé par l’Assurance maladie. L’annonce a été faite le 10 février par Catherine Vautrin, ministre de la Santé. Dans un premier temps, 2 500 patientes participeront à un essai clinique avant une généralisation progressive. Une avancée attendue, car une femme sur dix est touchée par cette maladie encore trop souvent sous-diagnostiquée.
Endotest : un diagnostic plus rapide
Développé par la start-up lyonnaise Ziwig, l’Endotest repose sur une technologie de pointe. Contrairement aux examens traditionnels (échographie, IRM) qui nécessitent souvent plusieurs consultations et peuvent manquer certaines formes d’endométriose, ce test salivaire identifie des biomarqueurs spécifiques de la maladie en seulement quelques jours.
Le principe est simple : après une prescription médicale, la patiente réalise un prélèvement salivaire dans un laboratoire spécialisé. L’échantillon est ensuite envoyé pour analyse, où 109 micro-ARN sont étudiés grâce au séquençage de nouvelle génération (NGS). Ces molécules, porteuses d’informations génétiques, permettent d’identifier les signatures spécifiques de l’endométriose. Par ailleurs, l’intelligence artificielle joue un rôle clé...
