Une mère condamnée pour avoir donné des antidépresseurs à son bébé
La semaine dernière, le tribunal de Rouen jugeait et condamnait une jeune mère pour avoir donné des antidépresseurs à son bébé. Les faits remontent à la nuit du 14 au 15 avril ou un nourrisson de 3 mois est hospitalisé aux urgences pédiatriques après avoir été victime d’un malaise. Il présentait également d’autres symptômes : il bavait et avait les bras ballants.
Une sortie de l’hôpital contre avis médical
Malgré un avis médical négatif, les parents du bébé décident de lui faire quitter l’hôpital au bout de 4 jours. Saisi par la cellule de recueil des informations préoccupantes du département, le procureur de la République, décide d’ouvrir une enquête préliminaire, les parents n’ayant pu expliquer l’état de leur enfant.
Une substance sédative retrouvée après analyse
Le nourrisson ne présente pas de traces de maltraitance, mais les analyses de sang et d’urines montrent un taux deux fois supérieur à celui autorisé pour un adulte d’une substance sédative de type Laroxyl. Ce médicament est un antidépresseur imipraminique, qui se présente sous forme de gouttes, et qui a des propriétés atropiniques et antalgiques, en plus d’un effet antidépresseur. Il est utilisé dans le traitement des états dépressifs à l’hôpital.
Un bébé placé
Devant les résultats des analyses, la justice décide de confier l’enfant à l’aide sociale à l’enfance. Les proches des parents sont...