Ces mauvais choix faits à 20 ans pèsent très lourd sur la santé dès la quarantaine, selon la science
La vingtaine est assurément l’âge de l’insouciance et surtout de la fête. Pourtant, ce bonheur momentané est indubitablement suivi d’une lourde facture plus tard. Surtout au niveau cognitif ! Une nouvelle étude menée par l’université de San Francisco et publiée dans Neurology, le 3 juillet dernier, s’est penchée sur le sujet. D’emblée, l’étude a permis de déterminer que les négligences sanitaires à pendant la jeunesse impactait négativement et significativement sur la santé cognitive future. Amber Bahorik, l’une des auteures de l’étude, explique que l’objectif des recherches était de déterminer la relation entre "les habitudes de santé et le mode de vie au début de l’âge adulte" et "les compétences cognitives à la quarantaine". "Ce qui pourrait à son tour influencer le risque de démence plus tard dans la vie", poursuit la spécialiste.
Plus de 2000 personnes suivies sur 18 ans !
Dans son explication, la chercheuse a ajouté : "Les changements cérébraux conduisant à la maladie d’Alzheimer et à d’autres démences peuvent prendre des décennies à se développer". Ainsi, lors de cette étude, 2 364 personnes âgées de 18 à 30 ans, ont été suivies pendant 18 ans. Les chercheurs avaient notamment suivi le niveau d’inflammation (mécanisme de défense de l’organisme). Ces individus dont la moitié était des femmes ont ensuite été sujets à des tests cognitifs. En tout, ils ont été analysés 4 fois en 18 ans concernant (...)
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