Ces mauvaises habitudes alimentaires qui sont plus nombreuses chez les plus jeunes
SANTÉ - Plus de neuf jeunes sur dix admettent avoir de mauvais comportements alimentaires. Ce sont les résultats d’une étude Ipsos menée pour Danone à l’occasion de la Semaine Olympique et Paralympique de Paris 2024. Elle révèle que 97 % des jeunes de 16 à 24 ans admettent s’adonner à au moins un mauvais comportement alimentaire chaque semaine, contre 90 % de la population globale.
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L’étude liste ainsi les « mauvais » comportements : ne pas prendre de petit-déjeuner le matin, sauter un repas, manger devant la télévision, l’ordinateur ou en jouant à des jeux vidéo, prendre un repas sans s’asseoir, manger à des horaires non fixes, grignoter pendant la journée ou manger trop vite.
Pour chaque habitude considérée comme néfaste, les 16-24 sont plus nombreux. Ils sont par exemple 69 % à manger devant la télévision, l’ordinateur ou en jouant à des jeux vidéo au moins une fois par semaine, contre 54 % des Français. 68 % d’entre eux mangent trop vite ou grignotent dans la journée, contre 41 et 42 % de la population globale.
Plus d’un jeune sur deux saute le petit-déjeuner
Ils sont aussi 62 % à manger à des horaires non fixes (contre 46 %), 56 % à ne pas prendre de petit-déjeuner le matin (contre 33 %) et 41 % à sauter un repas (contre 27 %) au moins une fois par semaine. Rien de surprenant pour cette catégorie de la population globalement moins regardante sur le contenu de son assiette que ses aînés.
68 % des 16-24 ans mangent au moins un repas par semaine sans légumes (contre 52 % des Français) et ils sont 41 % à manger au moins une fois par semaine au fast-food (contre 19 %).
En revanche, l’enquête montre que 3 Français sur 10 déclarent avoir déjà reçu de l’information sur les sujets liés à l’alimentation et au sport, délivrée par des professionnels de santé ou des proches, et qui se diffuse encore mieux chez les jeunes de 16-24 ans. Ils sont 91 % à déjà avoir été informés sur l’importance d’allier une bonne alimentation avec une activité physique (contre 76 %).
Autre chiffre en faveur des 16-24 ans : plus de 4 Français sur 5 déclarent pratiquer une activité physique, un niveau de pratique plus élevé chez les plus jeunes. Ils se démarquent positivement puisqu’ils sont 90 % à faire du sport.
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