Pour prévenir la dépression, une étude suggère d'augmenter sa consommation de ce type d’aliments
3,8% de la population mondiale souffre de dépression, dont 5,7% de personnes de plus de 60 ans, rapporte l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les femmes sont les premières victimes de cette maladie : “La dépression est 50 % plus courante chez la femme que chez l’homme”, indique l’OMS. Alors que les traitements pharmacologiques et psychothérapeutiques restent essentiels pour lutter contre la dépression, de plus en plus d'études suggèrent que des changements dans le mode de vie, notamment au niveau de l'alimentation, pourraient également jouer un rôle crucial dans la prévention de cette maladie.
Une étude récente menée par le Centre for Healthy Brain Ageing (CHeBA) de l'Université de Sydney (Australie), en collaboration avec des chercheurs internationaux, explore cette idée en analysant la relation entre la consommation de fruits et légumes et les symptômes dépressifs. Leurs résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur la prévention de la dépression, soulignant l'importance d'une approche globale qui intègre à la fois des facteurs biologiques, environnementaux et comportementaux.
Cette étude, publiée dans la revue Scientific Reports, a évalué les liens entre la consommation de fruits et légumes et les symptômes dépressifs sur une période de 11 ans, chez 3483 jumeaux vivant en Australie, au Danemark, en Suède et aux États-Unis. Les participants avaient en moyenne 58,5 ans, et plus de la moitié étaient des femmes, avec des symptômes dépressifs ayant été évalués à l’aide (...)