Manque de fer et grossesse : un phénomène courant, à ne pas prendre à la légère

Le fer est utilisé pour la fabrication de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans tout le corps. Pendant la grossesse, les besoins augmentent car il intervient aussi dans la croissance du placenta et du fœtus. Si une alimentation variée et équilibrée suffit généralement à couvrir les besoins des femmes enceintes, ces dernières sont plus exposées à un risque de carence, surtout en fin de grossesse. Focus sur cette carence et ses solutions.

Tout au long de la grossesse, une alimentation appropriée permet non seulement de couvrir ses besoins nutritionnels mais aussi ceux du bébé, et favorise sa croissance harmonieuse. Si les recommandations pour une alimentation équilibrée pendant cette période sont très proches des recommandations alimentaires pour tous, elle s’accompagne néanmoins de nombreux changements et peut générer de nombreuses questions. Notamment en ce qui concerne l’apport en fer, utilisé pour la fabrication de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans tout le corps. Pendant la grossesse, les besoins augmentent car il intervient aussi dans la croissance du placenta et du fœtus. Plus précisément, le ministère de la Santé affirme que la grossesse entraîne une augmentation des besoins en fer de l’ordre de 600 mg, liée à l’élévation de la masse sanguine, à la croissance fœtale et au développement placentaire. « L’absorption intestinale du fer augmente au cours de la grossesse, un statut martial bas est observé en Europe chez 10 à 40 % des femmes enceintes, mais seulement 1 à 3% présentent une anémie, définie par une hémoglobine inférieure à 11 g/dl. », indique-t-il.

L’anémie pendant la grossesse peut venir d’une carence en fer liée à l’alimentation mais également de saignements ou encore d’une quantité trop faible de nutriments liés à l’équilibre sanguin. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de...

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