Rééducation neurovisuelle après un AVC : de quoi s'agit-il ?

L’AVC (accident vasculaire cérébral) peut avoir un retentissement sur la vue, d’une perte minime du champ visuel jusqu’à une baisse totale de l’acuité visuelle et donc l’absence de perception lumineuse. “Cela dépend de la localisation de l’AVC. Les déficits sont plus importants lorsque l’AVC est localisé au niveau du cortex occipital, qui gère la fonction visuelle, ou encore du chiasma optique”, explique le Dr Stéphanie Zwillinger, chirurgien ophtalmologiste.

L’AVC est accompagné de symptômes visuels mais il y a évidemment d’autres symptômes qui permettent de poser le diagnostic d’AVC et d’écarter une maladie ophtalmologique pure. Il est en effet très rare que les AVC ne touchent que les yeux, même si cela peut arriver. “Parfois, on découvre un AVC qui est en train de se produire par un examen systématique de champ visuel, par exemple chez des patients qui témoignent de maux de tête ou d’amputations du champ visuel”, ajoute la spécialiste. En fonction de l'examen clinique, l’ophtalmologiste regarde les réflexes photomoteurs, le fond d'œil et le champ visuel, pour orienter le diagnostic et le traitement.

Après un accident vasculaire cérébral, les patients peuvent présenter différentes séquelles (aphasie, hémiplégie, troubles cognitifs etc.) qui vont nécessiter une prise en charge pluridisciplinaire. En présence de séquelles affectant la capacité visuelle, le médecin peut prescrire des séances de rééducation neurovisuelle. “Lorsqu’il y a une amputation du champ visuel (hémianopsie, (...)

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