Une société savante liste les pratiques non médicamenteuses scientifiquement validées

Face à l’offre pléthorique de méthodes non médicamenteuses, dites de “médecine douce” ou “parallèle”, proposées aux patients, difficile de s’y retrouver.

Aussi, pour aider les patients à y voir plus clair, et éviter les charlatans et autres guérisseurs autoproclamés, une société savante internationale s’est créée. Il s’agit de la Non-Pharmacological Intervention Society (NPIS), basée à Paris, et soutenue financièrement par la Ligue contre le cancer.

La NPIS a ainsi lancé, mi-octobre dernier, un référentiel des interventions non médicamenteuses ayant fait leurs preuves au niveau scientifique, et pouvant s’intégrer dans les soins des malades, en complément de la médecine “conventionnelle”.

Faire le tri et impulser un cercle vertueux

Dans les pages du Parisien (Source 1), le président de la NPIS, Grégory Ninot, expliquait ce jeudi 12 décembre que le but est “d’impulser un cercle vertueux”, à l’heure où “beaucoup de gens font des amalgames en disant que tout 'fait du bien', alors qu’il y a beaucoup d’abus et d’emprises”.

La liste actuelle de ces interventions non médicamenteuses ne comprend donc ni médicaments ni chirurgies, mais des soins de supports et méthodes qui ont fait leurs preuves. S’y trouvent notamment le programme de renforcement musculaire Otago, qui vise à réduire le risque de chute chez les personnes âgées, ou encore la thérapie cognitivocomportementale...

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